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Si c'est la première fois que vous venez sur ce site, pour comprendre les enjeux et les objectifs, regardez en premier ce message d'introduction.
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Avant de récolter les fruits des bienfaits proposés par les ateliers du fond des terroirs, il faut d'abord semer, planter et peut-être aussi se planter !
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Après l'effort, le réconfort et le plaisir de voir le résultat. Si on échoue, ce n'est pas grave, l'important c'est de participer ; c'est le principe du colibri...
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Choisir le bon moment !
L'idéal est de pouvoir supprimer les nids à la fin de l'automne, dès qu'ils sont visibles pour limiter l'impact des chenilles sur les pins ; tant qu'il ne fait pas trop froid, les chenilles sortent la nuit pour se nourrir des aiguilles de pin. S'ils sont à votre portée, lorsque c'est possible, coupez l'extrémité la branche avec le cocon et noyez le. Ne le brûlez pas comme il est parfois recommandé car la fumée qui s'en dégagerait pourrait être très urticante. La période des grands froids est propice à les perturber davantage. Un cocon ouvert à tout vent glacial serait susceptible de provoquer la mort de la colonie. Malheureusement, les cocons sont souvent très hauts placés, solidement attachés et leur double paroi est difficile à ouvrir. Diverses solutions sont possibles pour ouvrir les nids en ce mois froid de février. Pour les chasseurs, tirer dessus avec leur fusil est une façon de protéger leurs chiens et limiter les risques qu'ils puissent avoir une nécrose de la langue. Sans permis de chasse et sans arme, vous pouvez utiliser un arc, un boomerang ou un simple lance pierre et tenter de faire un trou dans le cocon. Ce n'est pas facile et il faut bien viser mais c'est possible. A défaut de matériels performant, il est possible de faire un lance pierre avec un morceau de branche en "Y" et une vieille chambre à air de vélo. Utilisez ensuite des graviers ou des cailloux anguleux plutôt que de galets arrondis pour faciliter la pénétration du projectile.
Il parait difficile de faire un résumé des deux heures au cours desquelles se sont enchaînés les conseils avisés et les expériences observées autour de l'élevage des poules.
Ancien directeur d'école à Prayssas, aujourd'hui retraité, Jacques Rudelle est passionné par l'élevage des volatiles. Ses centres intérêts s'exercent auprès des abeilles, des pigeons voyageurs ou des oiseaux migrateurs mais c'est pour donner des conseils afin de bien conduire un élevage de poules que Jacques Rudelle à confié ses talents d'orateur à un auditoire très réceptif à son expérience. Devenu champion de France en tant qu'éleveur de Marans en 2017, c'est sont parcours, ses méthodes et ses techniques qu'il a souhaité transmettre.
Habitat, nourritures, maladies... conduire un poulailler ne nécessite pas de permis mais oblige chaque possesseur de poulailler a suivre des règles et dehors desquelles un accident peut vite arriver.
L'hygiène est la principale cause des affections qui peuvent toucher les poules. Un nettoyage complet du poulailler au moins deux fois par an est nécessaire en brûlant au chalumeau, si c'est possible, les poux qui pourraient avoir trouvé refuge dans les endroits les plus reculés à l'abri de la lumière. Un sol bétonné est a privilégier pour assurer un entretien efficace. Un bac à cendre avec si possible de la terre de diatomée permet de faire une action de prévention efficace. Les poules apprécieront de s'y épouiller.
Une crête bien rouge est un signe de bonne santé. Si la crête blanchi, il y a un risque de poux ou autre dysfonctionnement du poulailler.
Faute d'un nettoyage fréquent des déjections, la coccidiose peut affecter les poules. Un traitement a l'argent colloïdal peut s’avérer efficace comme antibiotique naturel. Les magasins bio proposent fréquemment ces compléments alimentaires.
L'eau comme la nourriture est essentiel au bien être des pondeuses. Comptez un demi litre d'eau par jour et par poule. L'eau doit être propre, légèrement surélevée pour ne pas être polluée par la terre et la poussière. Vous devriez pouvoir la boire. Placez les abreuvoirs à l'abri pour éviter la contamination de l'eau par les oiseaux sauvages qui peuvent amener des maladies, des épidémies et des poux.
Dans le parc accueillant les volailles, l'herbe devrait être présente. A l'usage, s'il n'y a plus d'herbe, cela signifie simplement qu'il y a trop de pensionnaires pour la surface disponible. Il faut compter en moyenne 10 m2 par poule.
Pour limiter les risques de maladies, comme les humains, les poules doivent recevoir une alimentation diversifiée : avoine orge blé, mais non concassé. Des dizaines d'autres conseils ont été donnés et échangés par les participants : 1 coq pour 12 poules ; entrée du poulailler face au soleil levant ; une radio pour écarter les renards, etc.
Pour aller plus loin Jacques Rudelle a écrit un petit manuel pratique : "Ma façon de conduire un poulailler"